Ah, les sondages ! Lorsqu'il s'agit des intentions de vote pour Nicolas Sarkozy, l'UMP préfère "ne pas les commenter".
Mais lorsque l'Elysée en commande 264 en l'espace de deux ans, les sondages deviennent alors - dans la bouche du porte-parole Guillaume Peltier - "une sorte de démocratie participative en temps réel" permettant de "connaitre les préoccupations des Français".
"Connaitre les préoccupations des Français"
Sur franceinter.fr
Nicolas Sarkozy et son entourage n'ont de cesse de répéter qu'il "ne faut pas croire les sondages", surtout lorsqu'ils prédisent de mauvaises intentions de vote. Dès lors, comment justifier la commande de 264 sondages par l'Elysée entre juin 2007 et juillet 2009 ?
Le porte-parole adjoint de Nicolas Sarkozy, Guillaume Peltier, a trouvé la réponse ce 1er mai sur France Inter:
C’est une sorte de démocratie participative en temps réel que de connaitre les préoccupations des français. Ca me semble tout à fait logique.
Ainsi, pour faire participer "démocratiquement" et "en temps réel" les Français, l'Elysée leur ont demandé leur opinion sur un éventuel mariage entre le chef de l'Etat et Carla Bruni. Sur ce point, Guillaume Peltier est moins prolixe :
Je n'ai pas vu précisément la question ... Si le pouvoir politique ou un certain nombre de commentateurs s'intéressaient aux conséquences d'un tel mariage, c'est leur droit.
Ce ne sont pas des sujets qui m'intéressent.