Même si pour la droite, comme le disait Nicolas Sarkozy, "l’écologie, ça commence à bien faire", cette partie de l’échiquier politique commence à se convertir aux problématiques environnementales. Même Laurent Wauquiez, favori de l’élection pour la présidence de Les Républicains, s’y met et en a parlé lors de son discours de candidature. "Le retour de la droite, c’est une droite qui fasse siennes les questions d’écologies. (…) Il y a une écologie de droite à construire", assénait-il début septembre.
Sur la question environnementale, "Laurent Wauquiez a déjà trouvé une source d’inspiration", écrit L’Opinion de ce mercredi 18 octobre dans un article sur les raisons qui poussent Les Républicains à réinvestir l’écologie, jusqu'ici préemptée par Nathalie Kosciusko-Morizet. Et le quotidien de rapporter les propos du président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes :
"La Californie de Schwarzenegger est l’exemple à suivre. L’écologie pour nous doit être l’innovation plutôt que la taxe, la Tesla plutôt que la directive B12.
"
L’ancien gouverneur de Californie, loué pour son action écologique, et président-fondateur de Régions pour le climat (R20), une ONG qui lutte contre le réchauffement du climat, avait félicité François Hollande, "le champion du peuple et de l’environnement" , pour son action sur la COP21. Mais aussi Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères fortement impliqué dans cet accord sur le climat : "Fabius is fabulous" . Ira-t-il jusqu'à dire un jour "Wauquiez is fabulous" ?
Sur l’écologie, comme sur le social, Laurent Wauquiez confie à L’Opinion avoir une autre source d’inspiration surprenante voire improbable pour un tenant d’une droite dure : l’ancien Premier ministre travailliste britannique Tony Blair. Ainsi le favori pour la présidence de LR lance-t-il :
"Je veux avec celle-ci investir de nouveaux sujets, comme le social et l’écologie. Je veux faire comme Tony Blair, à son arrivée à la tête du New Labour, avec la sécurité.
"
Que ses soutiens se rassurent donc, en soulignant bien qu’il ne compte pas oublier la sécurité, Laurent Wauquiez rappelle qu'il n’est pas devenu un gros gauchiste.