EDITO - Olivier Duhamel revient sur les difficultés de Ségolène Royal à La Rochelle, où elle sera confrontée à un deuxième tour face au dissident Olivier Falorni.
Implantation, présidence de l'Assemblée et Delphine Batho
La présidente de la région Poitou-Charentes risque fort d'être battue si les socialistes ne parviennent pas à convaincre le dissident Olivier Falorni de se retirer.
Ségolène Royal a commis une première erreur en pensant qu'il lui suffirait d'être investie par la direction du PS pour se faire élire à La Rochelle. C'était sous-estimer l'implantation de Falorni, premier secrétaire fédéral.
Elle a commis une deuxième erreur, plus lourde, en annonçant sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale avant même d'être élue, et en donnant l'impression que La Rochelle n'était qu'un tremplin.
La troisième erreur est la plus respectable. Ce fut sa décision initiale de ne pas reprendre sa circonscription, très sûre, à Delphine Batho.
Décision élégante, mais décision peut-être fatale.