SERVILITÉ - Le 17 juin, lemonde.fr publiait une "lettre d'allégeance" non datée de Christine Lagarde à Nicolas Sarkozy, retrouvée par les enquêteurs lors d'une perquisition chez la patronne du FMI dans le cadre de l'affaire Tapie. Une lettre sans rapport avec cette affaire mais montrant le soutien sans faille de l'ancienne ministre à l'ex-président.
Un soutien exprimé en des termes bien particuliers :
Utilise-moi pendant le temps qui te convient et convient à ton action et à ton casting.
Si tu m'utilises, j'ai besoin de toi comme guide et comme soutien : sans guide, je risque d'être inefficace, sans soutien je risque d'être peu crédible. (...)
Une lettre qui inspire ce 18 juin à François Bayrou une réflexion sur la servilité des citoyens et des responsables politiques. Invité de i>TÉLÉ, il regrette ce "sentiment de soumission" :
Il y a parfois un sentiment de soumission qui s’introduit, qui n’est pas ce qu’on espérerait pour des citoyens de plein exercice. Des gens ou des responsables qui croient que c’est en devenant servile à l’égard du pouvoir qu’on progressera.
Nous sommes quelques uns, peu nombreux, à prétendre qu’au contraire il faut des citoyens debout, qui ne soient serviles, ni couchés devant personne.