L'ex-sarkozyste Salima Saa rejoint Bruno Le Maire

Publié à 10h03, le 05 octobre 2015 , Modifié à 10h06, le 05 octobre 2015

L'ex-sarkozyste Salima Saa rejoint Bruno Le Maire
Salima Saa, promue par Nicolas Sarkozy, rejoint Bruno Le Maire pour la primaire de 2016 © DENIS CHARLET / AFP

MERCATO - En 2011, elle était un nouveau visage mis en avant par Nicolas Sarkozy en vue de sa réélection. Aujourd'hui secrétaire nationale de Les Républicains, elle avait aussi soutenu l'ancien chef de l'État pour l'élection à la présidence du parti, fin 2014. Mais Salima Saa a un nouveau champion : Bruno Le Maire.

L'Opinion rapporte, dimanche 4 octobre, son ralliement à l'équipe du député de l'Eure pour la primaire de la droite et du centre de 2016. L'ancienne "sarko girl" explique au quotidien qu'elle rejoint "BLM" car "il faut changer d’air" :

 

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Je veux m’engager auprès de Bruno Le Maire pour qu’il soit le prochain président de la République. Aujourd’hui, il faut changer d’air. Bruno Le Maire incarne cela. Il a eu le culot de se présenter à la présidence du parti. Il n’est pas moderne pour être moderne, mais parce que le monde change. Les entreprises évoluent, les Français évoluent. Et on voudrait que les responsables politiques ne changent pas ? Mais au nom de quoi ?

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À peine ralliée, et déjà au point sur les éléments de langage (ici, le fameux "le renouveau c'est Bruno"). Cela dit, elle ne charge pas Nicolas Sarkozy, se contentant de mettre en avant sa proximité idéologique avec Bruno Le Maire :

 

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J’ai décidé d’agir en accord avec mes convictions. J’ai regardé celui qui était le plus proche de mes idées. Pour moi, c’est Bruno.

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L'Opinion livre aussi les coulisses de ce recrutement :

 

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Avant l’été, séduite notamment par sa bataille pour le non-cumul des mandats, elle l’a appelé : 'Je veux travailler avec toi'. Dans la foulée, elle rencontre Jérôme Grand d’Esnon, son directeur de campagne. Le courant passe mieux que bien.

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Directrice commerciale chez Veolia, "elle apportera [à Bruno Le Maire] son expertise sur la politique de la ville, et surtout l’emploi des jeunes et l’apprentissage", écrit encore le quotidien.

Voilà en tous cas un ralliement symbolique de plus pour le candidat-pas-encore-candidat, après ceux de Michel Barnier et d'Yves Jégo.

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