#FOOTPOLITIQUE - Absolument plus rien n'est prévisible et tout peut arriver, même les événements les plus improbables. Ce constat appliqué à la politique, qui est devenu un lieu commun mondial ces derniers mois, concerne aussi le sport. Vainqueur 4-0 à l'aller, le PSG s'est finalement fait sortir de la Ligue des champions par le FC Barcelone après une inimaginable défaite 6-1 mercredi 8 mars au soir, le club de la capitale française ayant encaissé trois buts dans les toutes dernières minutes du match.
Un revirement de situation que tout un chacun jugeait absolument impossible avant la rencontre et qui est pourtant bel et bien advenu. Et comme souvent dans ces cas-là, certains responsables politiques en tirent des conséquences pour eux-mêmes. Ainsi Luc Chatel, sur CNEWS ce jeudi, se sert-il de ce résultat historique pour parler politique, et tout particulièrement des sondages en vue de la présidentielle.
Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach lui fait remarquer que de récents sondages placent "Emmanuel Macron devant Marine Le Pen" pour la première fois. Sans compter la troisième qu'y occupe un François Fillon affaibli depuis les premières révélations du Canard Enchaîné. Luc Chatel rétorque alors :
"Écoutez, ce sont des sondages, voilà. De la même manière qu'en sport, il y a les pronostics et il y a les résultats - on l'a vu hier soir -, eh bien il y a les sondages et il y a l'élection.
"
Comprendre : François Fillon est tout à fait capable, lui aussi, de planter 6 buts en un match dont deux dans les arrêts de jeu. Il l'a d'ailleurs déjà fait pour sa victoire à la primaire de la droite...
D'autres politiques ont évidemment réagi à la défaite du PSG mercredi. Certains simplement pour déplorer ce résultat catastrophique, d'autres pour en tirer des conclusions plus politiques :
Triste, déçue, et cette fois pas à cause de la politique ...#FCBPSGhttps://t.co/rgjRTps8Uo
— Valérie Pécresse (@vpecresse) 8 mars 2017
La défaite du @PSG_inside c'est juste la honte ! Quelle horreur @PascalPraud
— Florence Portelli (@FloPortelli) 8 mars 2017
La politique est donc bien comme le foot (et réciproquement) : ce qui est inimaginable peut parfois arriver....... #FCBPSG
— Cécile Duflot (@CecileDuflot) 8 mars 2017