Malgré le carton de Macron dans sa ville, Nicolas Dupont-Aignan se veut serein pour les législatives

Publié à 07h59, le 09 mai 2017 , Modifié à 08h04, le 09 mai 2017

Malgré le carton de Macron dans sa ville, Nicolas Dupont-Aignan se veut serein pour les législatives
Nicolas Dupont-Aignan © FRANCOIS GUILLOT / AFP

JUSQU'ICI, TOUT VA BIEN - 68,47%. C'est le joli score réalisé par Emmanuel Macron dans la ville de Yerres au second tour de la présidentielle, dimanche 7 mai. En face, Marine Le Pen n'a donc totalisé que 31,53% des voix. On parle pourtant de la ville dirigée par Nicolas Dupont-Aignan, qui avait conclu une alliance avec la présidente-en-congé-du-FN-qui-va-changer-de-nom. Et cette petite claque infligée par ses propres électeurs  pourrait bien être un très mauvais signe pour "NDA" en vue des législatives. 

Le patron de debout La France, député de cette 8e circonscription de l'Essonne depuis 1997, pourrait-il perdre son siège au mois de juin ? Le double candidat à la présidentielle veut croire que nom et se veut "serein", selon Le Parisien mardi 9 mai. C'est que sa vision des résultats de dimanche soir est moins catastrophiste que l'analyse que l'on peut en faire de prime abord. Il dit :

 

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Si on additionne avec les votes blancs, ce n'est pas si mauvais.

 

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Ce qui n'est pas non plus génial et ressemble surtout à un bon gros exercice de méthode coué. Mais Nicolas Dupont-Aignan veut croire que son parti réussira tout de même à glaner quelques fauteuils à l'Assemblée, en dépit de la mauvaise opération que représente son ralliement à Marine Le Pen qui a fini sous les 35% au second tour :

 

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Des gens vont voter pour les candidats Debout La France parce qu'ils ne veulent pas voter FN, ils ne veulent plus voter pour des Républicains qui envisagent de gouverner avec Macron.

 

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Le Front national, dont la cheffe avait promis de faire de lui son Premier ministre en cas de victoire, sera sans doute ravi de voir que "NDA" persiste à pointer le repoussoir que reste le parti d'extrême droite pour un certain nombre d'électeurs... D'ailleurs, le chef du petit parti souverainiste précise que "pour l'instant, il n'y a pas d'accord" électoral avec la formation frontiste.

Reste que localement, le sixième homme du premier tour de la présidentielle (4,70%) devra composer avec la fronde tant d'une partie des habitants que de certains élus, y compris de son bord.



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