Manuel Valls annonce la création d'un premier centre pour "jeunes radicalisés"

Publié à 10h13, le 19 novembre 2015 , Modifié à 10h46, le 19 novembre 2015

Manuel Valls annonce la création d'un premier centre pour "jeunes radicalisés"

Manuel Valls a présenté  le projet de loi qui proroge l'état d'urgence et modifie la loi de 1955 jeudi 19 novembre à l'Assemblée . Il en a profité pour amorcer les pistes de réflexion pour la future révision constitutionnelle. Son discours s'achève sur les moyens de "s'attaquer aux racines en France de ce mal".

Il faut, explique le Premier ministre, agir en "bâtissant un contre discours"  sur les réseaux sociaux et dans les prisons. Il explique qu' "il n’y a pas de génération spontanée, vouée à la radicalisation. Il y a un processus, c’est-à-dire une construction dans le temps, avec ses lieux – le milieu carcéral notamment – ses espaces virtuels – les réseaux sociaux". 

Il annonce la création d 'une "première structure pour jeunes radicalisés" et  détaille : 

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Les financements sont prêts, le cadre juridique et le projet pédagogique en voie de finalisation. Le site sera choisi d’ici la fin de l’année. Les premiers admis pourront être des repentis, que nous mettrons à l’épreuve afin de mesurer leur volonté de réinsertion dans la durée. 

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Mais attention, ce centre n’accueillera pas des combattants de retour de Syrie ou Irak, comme préconisé par le député PS Sébastien Pietrasanta dans son rapport. Il met en garde : 

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Les individus qui y sont admis doivent l’être à la suite d’une décision judiciaire et ne peuvent en aucun cas être des djihadistes de retour de Syrie ou d’Irak. Leur place est en prison. Un centre de déradicalistion ne peut pas être une alternative à l’enfermement carcéral.

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Du rab sur le Lab

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