GUERRE – Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a affirmé que l'armée n'interviendrait pas à Marseille. "Il n’y a pas d’ennemi intérieur", a-t-il déclaré jeudi 30 août.
Après deux appels à recourir à l’armée à Marseille de la part de la sénatrice socialiste Samia Ghali, et suite aux nouvelles fusillades qui ont émaillé la cité phocéenne, le gouvernement a réagi.
Pour Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur, il n’est aucunement question d’envoyer les forces armées. La France n’est pas en guerre civile, explique-t-il :
"Il est hors de question que l'armée puisse répondre à ces drames et à ces crimes. Il n'y a pas d'ennemi intérieur."
Et le ministre de prôner :
"Une réponse globale, en profondeur et particulièrement forte."
Parallèlement, la réaction de Matignon ne s’est pas fait attendre, le Premier ministre ne voulant pas laisser seul Manuel Valls gérer ce dossier. Jean-Marc Ayrault présidera ainsi le 6 septembre un comité interministériel consacré à l'élaboration d'un "programme d'action pour l'agglomération marseillaise".
Les ministres concernés pour plancher sur une solution aux côtés de Jean-Marc Ayrault ? Manuel Valls (Intérieur), Christiane Taubira (Justice), Vincent Peillon (Education), François Lamy (Ville), Marylise Lebranchu (Réforme de l'Etat), Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Pierre Moscovici (Economie et Finances).