Manuel Valls refuse "d'accabler" Kader Arif après sa boulette sur les otages

Publié à 19h51, le 21 février 2013 , Modifié à 19h57, le 21 février 2013

Manuel Valls refuse "d'accabler" Kader Arif après sa boulette sur les otages
Manuel Valls, le 21 février, sur BFMTV.

IL FAUT SAUVER LE SOLDAT ARIF - Manuel Valls refuse "d'accabler" le ministre délégué chargé des Anciens Combattants, Kader Arif, qui a annoncé par erreur la libération des sept otages français au Cameroun, ce mercredi 21 février, à l'Assemblée.

Interrogé sur BFMTV qui lui demandait s'il jugeait que son collègue avait commis une "faute", le ministre de l'Intérieur refuse de répondre directement à la question :

C'est facile de critiquer.

Vous pensez que je vais l'accabler ?

Cela n'est pas le sujet.  

"Il a parlé trop vite?" le relance le journaliste. Manuel Valls botte en touche, une seconde fois.

Je pense surtout à la douleur, à l'inquiétude des proches de cette famille qui est prise en otage et ce que je souhaite, ce que nous attendons, c'est qu'ils puissent vite rentrer chez eux et en vie.

Le locataire de la place Beauvau ne se prive pas, en revanche, de donner le fond de sa pensée sur Hervé Morin, l'ancien ministre de la Défense, qui estime que cette boulette de communication est le symptome du "bordel ambiant" au gouvernement

Vous pensez que là où je suis, comme ministre de l'Intérieur, je vais polémiquer avec un ancien dirigeant, de l'opposition, qui n'a pas brillé au poste où il était ?

[Bonus track] Hélène Conway-Mouret, la méconnue ministre déléguée chargée des Français de l'étranger explique, elle, au JDD.fr :

Le problème c'est qu'ils n'ont jamais donné de revendications. Imaginez qu'ils appartiennent à un autre groupe et qu'on s'avance un petit peu trop. Il faut faire très attention. On n'est pas dans la téléréalité.

Du rab sur le Lab

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