JUSQU'EN 2014 MAXI, HEIN, FRANÇOIS - Elle aurait pu ne pas répondre à la question. Mais interrogée sur BFMTV ce jeudi 21 février, en marge du premier conseil d'administration de la Banque publique d'investissement, sa vice-présidente , Ségolène Royal dit très clairement qu'elle ne compte pas y faire de vieux os.
"Je considère que je suis là pour aider la mise en mouvement de cette banque. Je l'ai préfigurée dans la région que je préside. Elle fonctionne déjà" considère l'ancienne ministre et ancienne candidate socialiste à la présidentielle en 2007.
Puis Ségolène Royal se fait beaucoup plus précise sur son calendrier idéal, toujours sur BFMTV :
"Lorsque la banque publique d'investissement sera en plein développement, en rythme de croisière, je n'ai pas forcément vocation à y rester.
Je suis là pour servir le démarrage de la BPI.
En principe jusqu'à la fin du mandat de présidente de région [Poitou-Charentes, en 2014 ndlr], mais d'une façon générale, dès qu'elle sera sur son rythme de croisière, je n'ai pas vocation à y rester.
"
La BPI dont l'Etat et la Caisse des dépôts (CDC) sont actionnaires à 50%-50%, regroupe les dispositifs publics de financements et d'investissements dans les entreprises existantes. Elle devrait être totalement opérationnelle courant mai, après un deuxième conseil d'administration en avril.
[Bonus track] Après s'être énervée lundi sur Twitter contre EDF , Ségolène Royal a lu et peu apprécié un sondage Tilder-LCI-Opinionway publié jeudi indiquant que sa nomination à la BPI est une "mauvaise chose" pour 60% des Français.
L'élue du Poitou tweete ainsi, jeudi soir : "honte à [ces] méthodes d'un autre âge d'exécution sommaires".
Sondage opinion way/ LCI me dénigrant sur la BPI avant même d'expliquer ce que c'est!Honte à méthodes d'un autre âge d'exécution sommaires.
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) 21 février 2013