QUI DE NOUX DEUX – J -7 environ avant que le centre français ne soit de nouveau réuni et que le Modem et l’UDI ne signent leur contrat de mariage. Parmi les questions soulevées par cette réunification, celle du candidat du centre à la présidentielle de 2017.
Sur i>Télé, ce mardi 29 octobre, François Bayrou a acté le principe d’une primaire centriste pour la prochaine échéance élyséenne. "C’est la question la plus facile" de la charte entre l’UDI et le Modem, a affirmé le président du Modem :
Avoir, dans le cas où il y a plusieurs candidatures, une procédure de sélection. Ca, c’est la question la plus facile.
Car un mouvement politique majeur, qui compte dans le paysage, ne peut se permettre d’être absent de la bataille présidentielle, ajoute François Bayrou, triple candidat à l’Elysée, pour s’expliquer.
Un courant politique de premier plan est un courant politique qui est appelé à avoir un candidat à l’élection présidentielle.
Relancé pour savoir si ce point figurera bien dans la charte que dévoileront François Bayrou et Jean-Louis Borloo, celui qui a rendu public son vote pour François Hollande en 2012, confirme, lapidaire :
Oui.
Mais il ne veut pas en dévoiler davantage, notamment sur la question de savoir si ce serait une primaire ouverte ou uniquement pour les militants centristes.
Je n’ai aucune envie de décliner devant vous la charte de notre accord.
Et François Bayrou d’assurer encore que ni lui, ni Jean-Louis Borloo n’ont l’intention de se "laisser placer dans une situation de rivalité".
BONUS TRACK : Comment Bayrou justifie des accords locaux avec le PS
Pas d’accord avec le PS. Tel est le préalable imposé par l’UDI avant toute alliance avec le Modem. Un préalable qui pose problème, notamment à Marseille où Jean-Luc Benahmias a fait une offre de service au candidat socialiste Patrick Mennucci.
Sur i>Télé, ce 29 octobre, François Bayrou a justifié de potentiels accords locaux avec le PS pour les prochaines municipales :
L’UDI est dans l’alliance politique classique de droite et de centre droit. C’est son mode de fonctionnement. Nous avons une vision plus indépendante. On ne doit pas nationaliser toutes les élections municipales.
Il y a une réalité : il y a quatre, cinq villes très politiques, très emblématiques où il faut faire attention à la signification du choix que l’on fait. Et il y a 36 000 communes en France.
Il faut pouvoir avoir de la souplesse et la prise en compte des personnalités. Il y a des projets qui ne rentrent pas dans la cadre de la bipolarisation nationale.