Carlotti et Mennucci, candidats à la primaire PS à Marseille, dénoncent la présence de Guérini à une réunion sur la sécurité

Publié à 14h45, le 07 septembre 2013 , Modifié à 14h51, le 07 septembre 2013

Carlotti et Mennucci, candidats à la primaire PS à Marseille, dénoncent la présence de Guérini à une réunion sur la sécurité
Marie-Arlette Carlotti, Jean-Noël Guérini et Patrick Mennucci (montage via Maxppp)

T'AURAIS PAS DÛ VENIR - Ce 7 septembre s'est tenue à la préfecture de Marseille une réunion, convoquée par le gouvernement, sur les problèmes de délinquance de la cité phocéenne. Et la présence de Jean-Noël Guérini, président socialiste du conseil général mis en cause par la justice dans plusieurs affaires, n'a pas été du goût de tous. Les candidats PS à la primaire marseillaise se sont empressés de faire connaitre leur désapprobation.

Les parlementaires et les principaux élus de Marseille étaient conviés à cette réunion dans l'espoir de trouver un "pacte national" sur la sécurité. Les candidats socialistes pour 2014 ont immédiatement pris leurs distances avec Jean-Noël Guérini.

A commencer par Patrick Mennucci, maire du 1er secteur de Marseille, député des Bouches-du-Rhône et candidat très motivé pour remplacer Jean-Claude Gaudin :

Nous sommes dans une réunion qui a pour objectif de lutter contre le grand banditisme et le trafic de drogue, et je viens de m'apercevoir que dans cette réunion figure une personnalité mise en examen pour "association de malfaiteurs" et, d'après le rapport du juge, "système mafieux".

Ce n'est pas un bon signal que nous donnons.

Autre candidate, mais aussi ministre, Marie-Arlette Carlotti a embrayé en appelant Jean-Noël Guérini à la "décence" :

Plusieurs affaires mettent en cause le président du conseil général des Bouches-du-Rhône. En juin, il a été mis en examen pour association de malfaiteurs dans une affaire de marchés publics présumés frauduleux.

Jean-Noël Guérini devrait également être jugé en 2014 pour "détournements de fonds publics" en compagnie de Jean-David Ciot. La justice le soupçonne d'avoir licencié ce conseiller politique, en lui faisant profiter d'une transaction de licenciement et d'indemnités chômage, uniquement pour lui permettre de se présenter aux législatives sans baisser de niveau de vie. 

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