OUI MAIS NON - Camille Pascal a bien proposé à l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy de faire de Marine Le Pen sa ministre en cas de réélection. Sauf que c'était une "plaisanterie".
Invité mercredi 17 octobre de BFM TV, l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, auteur de Scènes de la vie quotidienne à l'Élysée , est revenue sur cette information parue dans le livre Ça m'emmerde ce truc de Ludovic Vigogn et Eric Mandonnet.
"Je leur en veux un peu à vos confères car je les connais bien, ils connaissent mon numéro de téléphone et ils ne m’ont jamais appelé pour vérifier cette information, je m’en serai expliqué.
J’ai fait une plaisanterie que l’on peut juger de bon ou de mauvais gout, parce qu’à un moment donné on me disait "il faut absolument une transgression politique", j’ai dit "une transgression politique il y en a une, demandez à Marine le Pen d’entrer au gouvernement !".
Mais j’ai ajouté ne comptez pas sur moi pour faire passer le message.
"
L'une des plumes de Nicolas Sarkozy à la fin de son quinquennat ajoute :
"Si j’avais considéré qu’il y avait là un angle stratégique, je l’aurai assumé et j’aurai signé une note et je l’ aurai présenté au président.
"
Mardi 10 octobre, sur RTL, il avait d'abord répondu sous forme de fable médiévale ironique :
"Comme le concombre masqué, je suis allé nuitamment au chateau de Montretout [la propriété des Le Pen à Saint-Cloud] demander la main de Marine Le Pen pour le roi Sarkozy.
Alors le problème, c'est qu'il y avait devant la porte du château un dragon borgne [Jean-Marie Le Pen est borgne, ndlr] qui m'a fait très peur et donc je n'ai pas osé faire la proposition.
"
Puis il avait indiqué, plus sérieusement, que cela "aurait été une erreur politique majeure".