Marine Le Pen ne prononce plus le nom de Jean-Luc Mélenchon

Publié à 15h30, le 14 mai 2012 , Modifié à 15h45, le 14 mai 2012

Marine Le Pen ne prononce plus le nom de Jean-Luc Mélenchon
Marine Le Pen en conférence de presse à Hénin-Beaumont (BFM TV)

Le duel continue. Marine Le Pen a lancé sa campagne lundi pour les élections législatives dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais. Comme prévu, elle sera opposée à Jean-Luc Mélenchon.

Le médiatique affrontement se poursuit donc après la présidentielle. Et suite aux nombreux échanges fleuris que les deux leaders ont pu avoir, la patronne du FN a fait le choix de ne pas nommer son adversaire direct. Mais elle n'a pas manqué d'y faire référence.

  1. "Pour certains c'est les caméras d'abord, pour moi, c'est les Français d'abord"

    C'est parti. Le spectacle électoral peut commencer dans le Pas-de-Calais. Marine Le Pen s'est lancé lundi dans la course à la députation dans une circonscription qui attire beaucoup les caméras. La dirigeante du Front national affrontera, entre autres, Jean-Luc Mélenchon. 

    Mais pas question de citer son nom lors de sa conférence de lancement. Marine Le Pen s'est distingué en ne prononçant pas le nom de Jean-Luc Mélenchon, mais non sans y faire référence. 

    Exercice de style déjà vu pendant la campagne présidentielle : 

    • - Lors du discours du Bourget, François Hollande avait également tenu un discours sans citer une seule fois le nom de Nicolas Sarkozy.

    Si elle se défend de "personnaliser les combats", Marine Le Pen a bien fait des références à son meilleur ennemi : 

    Pour certains c'est les caméras d'abord, pour moi, c'est les Français d'abord.

    La président du Front national souhaite engager la bataille législative et nomme son "adversaire principal" : "le candidat socialiste", dit-elle. Une forme de clin d'oeil au ramdam médiatique de la veille autour de Jean-Luc Mélenchon. 

    Marine Le Pen a tenu à rappeler qu'elle ne "mène pas de bataille personnelle, pas de bataille d'égo, ni de vengeance" : 

    Je prends les adversaires que la démocratie me donne et combattrai respectueusement chacun d'entre eux. Sans me préoccuper de ceux qui font les intéressants. 

     

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