Marseille : Arnaud Montebourg favorable à des primaires ouvertes à gauche, Marie-Arlette Carlotti moins

Publié à 21h12, le 01 avril 2013 , Modifié à 22h14, le 01 avril 2013

Marseille : Arnaud Montebourg favorable à des primaires ouvertes à gauche, Marie-Arlette Carlotti moins
Arnaud Montebourg venu soutenir Marie-Arlette Carlotti lors des législatives en juin 2012. (Maxppp - Philippe Laurenson)

Arnaud Montebourg est en visite mardi à Marseille. Et dans une interview à paraître dans la Provence, il revient sur les informations qui le donnait candidat aux municipales de la cité phocéenne en 2014. 

Il assure que ce n'est pas dans ces projets, comme il l'avait déjà fait savoir

Je démens y être candidat. (...) Je ne suis pas né à Marseille, mais en Bourgogne dont je suis encore élu. J'adore et j'admire cette ville (...) mais je n'ai pas d'ambitions municipales à Marseille ou ailleurs.

Mais il se prononce tout de même en faveur de primaires ouvertes, soulignant qu'il existe de "très bons candidats". Lui, qui était un des architectes de la primaire socialistes pour la présidentielle, souhaite un scrutin ouvert à "tous les citoyens marseillais", et juge qu'il est "inéluctable" : 

Cela nous a réussi pour la présidentielle, cela devrait nous réussir pour les municipales. 

Un enthousiasme que ne partage pas sa collègue du gouvernement Marie-Arlette Carlotti, candidate pour les municipales à Marseille.

S'il faut aller à des primaires, elle ira, a-t-elle déjà expliqué, arguant qu'elle "n'a pas peur des électeurs". Mais lors de son annonce de candidature, la ministre déléguée aux personnes handicapées a indiqué préférer un scénario à la parisienne : 

Je propose que l’on fasse comme à Paris, c’est-à-dire que l’intérêt général l’emporte. Là-bas, Jean-Marie Le Guen s’est rangé derrière Anne Hidalgo. Ils ont décidé de ne pas se déchirer et ils sont maintenant ensemble pour gagner. Ce qui est valable pour les Parisiens peut aussi l'être pour les Marseillais. 

Pourquoi choisir une autre option que celle des primaires ? La ministre prêche pour un rassemblement derrière "la ou le mieux placé dans les sondages". Il se trouve que c'est elle : 

Je souhaiterais que l’on se range derrière le ou la mieux placé. A priori au vu des sondages, même si ce ne sont que des sondages et que je suis lucide, pour l'instant c'est moi.

Et par ailleurs, la ministre-candidate souligne une certaine méfiance vis-à-vis de son parti à Marseille. "Je connais bien mon parti. Ses qualités mais aussi ses dérives", lâche-t-elle au journal Métro. A France 3, elle indiquait également : 

Si les primaires sont une machine à perdre, que ça se passe mal entre nous, et vous connaissez le Parti socialiste, on est capable du meilleur dans cette fédération, mais quelques fois de quelques turpitudes.

 

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