REVOLUTION – Vendredi 21 septembre, Jean-Luc Mélenchon célébrait le 220e anniversaire de la République, devant le Panthéon, à Paris. Le dirigeant du Front de gauche a stigmatisé les "contre-révolutionnaires", mettant sur le même plan Mussolini, Goebbels et… Jean-François Copé.
Sous les cris de "vive la Nation" et sous une pluie torrentielle, Jean-Luc Mélenchon a, vendredi 21 septembre, renoué avec ses discours en plein air qui ont fait son succès lors de la campagne présidentielle.
Pour célébrer le 220e anniversaire de la République et Robespierre –"un exemple et une source d’inspiration"- le chef de file du Front de gauche s’en est pris aux ennemis de la Révolution. Au premier rang, le dictateur italien Benito Mussolini :
"Ainsi, quand Mussolini dit : « le fascisme s’oppose à toutes les abstractions individualistes à fondement matérialiste », c’est pourquoi il s’oppose à toutes les utopies et innovations jacobines."
Comme deuxième exemple de sa démonstration historique, Jean-Luc Mélenchon a enchaîné sur une figure du régime nazi, Joseph Gobbels :
"Ainsi, quand Goebbels dit : « l’an 1789 sera rayé de l’histoire »."
Puis, sous les rires du public présent, le candidat défait à la présidentielle puis aux législatives a conclu sa démonstration avec le secrétaire général de l’UMP, Jean-François Copé :
"Ainsi, quand Jean-François Copé dit (rires) : « il y a en France une tentation de la nuit du 4 août dont il faut se débarrasser ».
Ainsi, quand Jean-François Copé dit : « le Ca ira n’est plus d’époque, les temps sont passés ».
Ainsi, quand il dit « la révolution a fait beaucoup de mal et a fracturé la société, elle a désappris aux Français le goût de l’effort ».
Chacun depuis deux siècles et 20 ans a choisi son camp. Chercherait-il à faire croire que la révolution est finie, elle ne fait que commencer, aussi longtemps que son œuvre égalitaire n’est pas achevé."