RECONVERSION - Sur les pas de Bill Clinton. Nicolas Sarkozy va, d’après l’essayiste Guy Sorman sur Europe 1 vendredi 21 septembre, lancer "mi-octobre" une grande fondation consacrée à l’international. L'entourage de l'ancien chef de l'Etat dément.
"Ce n’est pas le retour de Sarkozy"
Alors que les rumeurs se multipliaient, on en sait un peu plus sur l’avenir professionnel de Nicolas Sarkozy. Invité d’Europe 1, vendredi 21 septembre, l’essayiste Guy Sorman a affirmé que "sa décision"était prise. Il explique :
Il va lancer dans les semaines qui viennent une initiative d’un genre tout à faire nouveau en France, c’est une grande fondation sur le modèle de ce qui existe aux Etats-Unis, que dirigent Bill Clinton ou l’ancien président Carter.
D’après l’essayiste, ainsi que Rachida Dati, également invitée d’Europe 1, l’ancien chef de l’Etat a procédé par élimination. Guy Sorman détaille :
Alors, en procédant par élimination : chef d’entreprise, comme on l’a raconté ? Non.
Avocat ? Non.
Retour à l’UMP ? Non.
L’homme du recours ? Il se connait suffisamment bien pour savoir qu’il n’est pas Raymond Poincaré.
Réelle indiscrétion ou annonce faite en service commandé pour Nicolas Sarkozy ? Toujours est-il que cette fondation devrait voir le jour "mi-octobre, à l’occasion d’une conférence internationale à New-York".
C'est d'ailleurs à cette date-là que Nicolas Sarkozy devrait effectuer sa première apparition comme conférencier, pour une banque brésilienne, à New-York.
Mais Guy Sorman prend néanmoins quelques pincettes avec cette révélation -"C'est ce qui est pour l'instant en pointillés"-, d'autant plus que dans la foulée, l'entourage de l'ancien chef de l'Etat a démenti ces propos à l'AFP.
Pour en arriver à cette idée de reconversion, Nicolas Sarkozy aurait "beaucoup consulté", selon Rachida Dati qui ajoute : "mais on l’a aussi beaucoup incité".
Serait-ce alors un point de départ en vue d’un retour dans la sphère publique ? En partie. Pour Guy Sorman :
Ce n’est pas le retour de Sarkozy, c’est un nouveau Sarkozy avec un nouveau métier pour occuper dans la société française une place qui n’existait pas.