Jean-Luc Mélenchon comptait réitérer son meeting en plei-airn sur les plages du Prado, à Marseille, après le succès de l'opération place de la Bastille, à Paris, dimanche 18 mars. Problème : Jean-Claude Gaudin, le maire de la ville, ne l’entend pas de cette oreille.
Pour la ville, les plages du Prado sont un lieu "de détente"
Les plages du Prado n'ont pas à accueillir de meetings politiques, cela ne s'est jamais fait.
Après le succès du meeting en plein air, place de la Bastille à Paris, dimanche 18 mars, Jean-Luc Mélenchon comptait investir la plage du Prado, à Marseille, le 14 avril. C'était sans compter l'opposition du maire de la ville, Jean-Claude Gaudin (UMP).
Mardi 20 mars, il s'est déclaré farouchement opposé à l'utilisation des plages de la cité phocéenne par le candidat à la présidentielle du Front de gauche. Il a fait valoir une position "de principe", par la voix de son adjointe au espaces verts, Laure-Agnès Caradec :
La position du maire aurait été identique pour n'importe quel autre candidat. [Les plages, ndlr] sont des espaces de détente pour les Marseillais.
Un revirement, alors que, d'après le secrétaire départemental PCF, Pierre Dharréville, les discussions allaient bon train avec les services de la ville :
Je suis très étonné, ça fait un mois qu'on discute avec la mairie du lieu de cette initiative. Depuis le début, nous avons émis le souhait de le faire en plein air et je pense que c'est le seul lieu où nous pourrions vraiment être accueillis dignement.