Publié à 16h20, le 01 juin 2013 , Modifié à 16h20, le 01 juin 2013

Menaces de poursuites envers des journalistes: après Philippe Goujon, Jean-François Legaret s'y met

QUAND Y EN A PLUS... - Sachez-le: les cadres de la fédération UMP de Paris n'aiment pas que les journalistes démontrent les failles dans l'organisation de leur primaire. Mais alors pas du tout.

Ce vendredi 31 mai déjà, le patron de la fédération, Philippe Goujon, menaçait une journaliste de Metronews de 15 000 euros d'amende et d'un an d'emprisonnement. Cette journaliste avait démontré, point par point, qu'il était possible de frauder à la primaire en utilisant l'état civil de parfaits inconnus.

24 heures plus tard, alors que la fédération assurait avoir réparé les bugs, Metronewsdémontre à nouveau que rien n'a été réglé.

L'un des candidats, Jean-François Legaret, interrogé sur BFM TV, ne goûte pas ces enquêtes. Et il reprend les éléments de langage du patron de la fédération :

Je sais comme vous qu'un certain nombre de médias ont fait état de la possibilité de frauder et de la possibilité de frauder en procédant à une usurpation d'identité.

Ce qui est quand même, vous l'avouerez, un procédé parfaitement illégal, qui est d'ailleurs passible d'une peine d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende.

Les candidats à la primaire UMP se réunissent samedi 1er juin au siège de l'UMP-Paris, lors d'un Conseil supérieur des primaires, afin de tenter de trouver une solution à la crise.