Le 5 juin au soir, le Parti de gauche a dénoncé l'agression mortelle à Paris d'un jeune militant de gauche par des militants d'un groupuscule qualifié de "fasciste" par le parti. Ce jeudi matin, Manuel Valls confirme la piste d'une agression à "d'ordre politique" par des "skinheads" et parle d'une :
violence qui porte la marque de l'extrême droite.
Le Parti de gauche accuse les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), groupuscule d'extrême droite, tendance nationaliste-révolutionnaire, d'avoir provoqué la mort cérébrale de Clément Méric, étudiant à Science-Po, militant d'extrême gauche "connu pour son engagement contre l'extrême droite".
Le parti a également exigé immédiatement la dissolution de ce type de groupuscules. Dans son communiqué, Manuel Valls indique simplement sa "totale détermination à éradiquer cette violence".