Le porte-parole de la Conférence des Evêques de France, Monseigneur Bernard Podvin, était l’invité de France Inter ce mardi 14 août, pour revenir notamment sur la prière du 15 août. Celle-ci fait polémique : certains la considèrent comme une prise de position contre le mariage homosexuel et l’homoparentalité.
S’il a estimé que cette prière était "pour le jour de l’Assomption, qui est un jour de rassemblement populaire", Monseigneur Bernard Podvin a également ajouté que ce texte des évêques était "un appel à prier pour que la force spirituel soit donné aux croyants devant des choix de société (…) dont la portée est considérable notamment la question de ses projets de réforme concernant le mariage".
Le porte-parole des Evêques de France a regretté qu’il n’y ait "pas de débat" actuellement sur la proposition de loi autorisant le mariage homosexuel pour 2013 : "On considère que tout est plié. Où est le débat, où est-il ?"
"Où est le débat, où est-il ?"
Sur France Inter
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C’est d’abord pour une prière pour le jour de l’Assomption, qui est un jour de rassemblement populaire (…)
Et au cœur de cette tradition du 15 août le cardinal Ving-Trois appelle à prier pour que la force spirituel soit donné aux croyants devant des choix de société qui sont importants, dont la portée est considérable, des choix de société notamment sur la question de la famille, la question de ses projets de réforme concernant le mariage.
"La prière du 15 août est-elle une prise de position contre le mariage gay ? Invité de France Inter ce mardi 14 août, Monseigneur Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des Evêques de France, a déclaré que cette prière ne portait pas exclusivement sur le mariage homosexuel.
Il avance que le texte est "d’abord une prière pour les victimes de la crise sociale" et souligne que c’est aussi un "appel à prier sur des choix de société qui sont importants, notamment la question de ses projets de réforme concernant le mariage."
Dans Le Figaro ce mardi 14 août, Monseigneur Philippe Barbarin, archevêque de Lyon est plus direct. Pour lui, la prière a bien "une dimension politique" :
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Politique, ce n’est pas un gros mot ! La prière a aussi une dimension politique (…) On peut dire que dire que notre prière est marquée par les conditions de vie de la société dans laquelle nous nous trouvons.
Oui, l’heure est grave. C’est une rupture de civilisation de vouloir dénaturer le mariage qui est depuis toujours une réalité merveilleuse et fragile.
"Le quatrième paragraphe de la prière concerne la parentalité en ces termes : "Que [les enfants] cessent d'être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l'amour d'un père et d'une mère."
Le sujet a pris une tournure politique lorsque Nadine Morano, catholique et pro-mariage gay, a déclaré sur RTL le 6 août qu’elle ne participerait pas à cette prière universelle :
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La Vierge Marie ne rejette aucun de ses enfants.
"Monseigneur Podvin est également revenu sur le projet de loi autorisant le mariage homosexuel pour 2013 . S’il ne souhaite "pas de focus sur une polémique, (…) et ce n’est pas un scoop de dire que l’Eglise s’y oppose", l’évêque a estimé que le gouvernement ferait passer la réforme "sans aucun débat" :
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Il n’y a pas de débat actuellement. On considère que tout est plié. Où est le débat, où est-il ?
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