Comment qualifier la sortie d’Arnaud Montebourg qui, dimanche 26 août, qualifiait le nucléaire de "filière d'avenir" ?
Des lignes de divisions apparaissent, ce lundi 27 août, dans les réactions des principaux leaders de la majorité socialiste, alors que, chez EELV, on dénonce une provocation.
Le porte-parole du parti socialiste, David Assouline, lâche plutôt qu’il ne soutient le ministre du Redressement productif :
"C'est vraiment un point de vue, un sentiment personnel", minimise le porte-parole du Parti socialiste, interrogé sur LCI.
Et insiste :
"C'est une phrase générale et donc elle ne prête à aucune conséquence concrète sur le chemin pour aller à fond vers les énergies renouvelables et baisser la part du nucléaire."
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, soutiennent en revanche sans réserve la position d’Arnaud Montebourg :
"C'est une évidence", assure ainsi Claude Bartolone, sur RTL :
Même soutien sans réserve du ministre de l'Intérieur, sur Europe 1 :
"Incontestablement […], évidemment […], le nucléaire est une filière d’avenir."