"Mort aux cons", tweete un sénateur PS avant de claquer la porte du parti

Publié à 14h55, le 23 octobre 2013 , Modifié à 23h13, le 23 octobre 2013

"Mort aux cons", tweete un sénateur PS avant de claquer la porte du parti
Capture d'écran d'un tweet de Philippe Esnol.

Il en avait marre des arbitrages de l’Etat, de la réforme des rythmes scolaires et de la propension de certains, au PS, à critiquer Manuel Valls. Le maire PS de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, Philippe Esnol, a annoncé ce mercredi 23 octobre de claquer la porte du PS.

Le 20 octobre, ce sénateur, proche du président socialiste de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, avait déjà tweeté, dans des termes crus et forts, son exaspération.

Trois jours plus tard, dans un texte, dont MetroNews publie de longs extraits, Philippe Esnol, candidat à sa propre succession pour les prochaines municipales de mars 2014, explique les raisons qui le poussent à quitter le Parti socialiste pour rejoindre le Parti radical de gauche de Jean-Michel Baylet. Un parti qui a notamment accueilli Olivier Falorni dans son groupe parlementaire à l’Assemblée. 

"Je ne peux pas soutenir la politique fiscale menée actuellement par le gouvernement", écrit-il sur la fiscalité tandis qu’il torpille également la mise en place de la réforme des rythmes scolaires ou l’affaire Leonarda qui l’a "consterné par les déclarations irresponsables sur la reconduite de Leonarda et de sa famille" qui n’ont qu’un seul but : 

Faire parler de soi et de déstabiliser Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et personnalité politique préférée des Français.

Extrêmement sévère avec le gouvernement, ce désormais ex-élu PS l’est tout autant avec le parti de la rue de Solférino, "ce parti d’apparatchiks" dont il claque la porte.

J’en tire toutes les conséquences en quittant ce parti d’apparatchiks incapables de se faire élire localement et qui s’autorisent à donner à tout le monde des leçons de morale empreintes de pathos sentimental et victimaire pour mieux servir leurs intérêts personnels.

Du rab sur le Lab

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