Municipales 2014 : les "petites annonces" de Jean-François Copé

Publié à 07h44, le 07 février 2013 , Modifié à 10h07, le 07 février 2013

Municipales 2014 : les "petites annonces" de Jean-François Copé
(Maxppp)

A L'ANCIENNE. Pénurie de candidats en vue des municipales de 2014 ? Jean-François Copé a sa solution. Lors d'une réunion publique à Agen le 6 février au soir, le président actuel de l'UMP a parlé de "petites annonces" pour consituer des listes de conseilleurs municipaux :

On me dit qu'il n'y a plus de candidats alors, je vais demander aux secrétaires départementaux [de l'UMP] de passer des petites annonces.

Dans toutes les villes, on mettra des avis de recrutement.

"Petites annonces" pour les petites communes, donc. Mais pour les grandes, la problématique est différente, c'est plutôt le nombre de candidats volontaires qui pourrait poser problème.

Comme le détaille Le Figaro ce 7 février, l'idée de primaires à l'UMP pour sélectionner ces candidats dans les grandes villes ne fait pas l'unanimité dans le parti. Trop cher pour Hervé Mariton, façon d'"étaler nos faiblesses sous le regard de la presse", "fausse bonne idée" pour Jean-Claude Gaudin ou encore problème organisationnel pour Eric Woerth, cette solution n'est pas tranchée.

Jean-François Copé, quant à lui, penche pour des primaires réservées à un nombre limité de grandes villes où la droite n'a pas de sortant. Selon Le Figaro, le président du parti a même fait comprendre lors du comité politique du 5 février que, dans certains cas, les sondages pourraient faire office de primaires.

[Edit 8h30] Interrogée sur les "petites annonces" de Jean-François ce 7 février sur Canal Plus, Fleur Pellerin n'a pas pris cette idée au sérieux :

C’est un gadget. Je pense que Jean-François Copé aime bien faire des petites blagues comme ça, ou des annonces comme les pains au chocolat, qui vont retenir l’attention.

[Edit 10h] Bruno Le Maire a également réagi à ces "petites annonces" sur i>TELE et y voit un aveu d'échec très global :

C'est la preuve que nous n'avons pas su, depuis des années, recruter des candidats de qualité, de talent, qui soient prêts à aller à des combats politiques dans les villes.

C'est un des problèmes très importants de notre famille politique. Ça explique, aussi, la défaite de 2012.

Nicolas Sarkozy a perdu parce que la droite a perdu, depuis des années, et des années. Parce que la droite n'a pas su trouver le chemin du coeur des Français, les convaincre de venir travailler avec nous, ou de se présenter au nom de nos valeurs

Du rab sur le Lab

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