PARIS 2014 - Il ne fait plus de doute que l’UDI souhaite présenter son propre candidat à la maire de Paris en 2014. Ce ne sera pas Jean-Louis Borloo et l’hypothèse de participer à la primaire qu’organisera l’UMP s’estompe.
Mais si le président de l’UDI a entériné, mardi soir, que le chef de file du parti centriste dans la capitale sera Yves Pozzo di Borgo, la donne pourrait changer.
Municipales @udi_paris> Nous avons un chef de file : le sénateur Yves #PozzoDiBorgo#RTLsoir
— Jean-Louis BORLOO (@JLBorloo) 5 mars 2013
Car une autre femme envisage de se lancer dans la course à l’hôtel de ville, face à Nathalie Kosciusko-Morizet, Rachida Dati et Anne Hidalgo. Il s’agit de Rama Yade.
L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, défaite aux législatives dans les Hauts-de-Seine, n’écarte pas cette idée, dans les colonnes du Parisien de ce vendredi 8 mars. Même si elle y met formes et pincettes, elle qui voit en son futur enfant un "mini-Obama" :
A 7 mois de grossesse je ne peux physiquement pas me lancer dans une campagne ni me projeter psychologiquement.
Mais elle assure que le défi est "intéressant", selon le quotidien.
De son côté, Jean-Louis Borloo aurait-il retourné sa veste ?
Le président du parti centriste assure désormais au Parisien que l’hypothèse Rama Yade est "réelle pour la capitale". Un point de vue partagé, semble-t-il, par le patron de l’UDI parisienne, Patrice Gassenbach qui milite, lui, pour un "tandem" Rama Yade-NKM.
Mais l'hypothèse d'une candidature de Rama Yade reste conditionnée au jugement que rendra le tribunal de Nanterre le 28 mars prochain.
Convoquée le 28 février dans l’affaire de sa radiation des listes électorales de Colombes suite à une polémique sur sa domiciliation et son inscription sur les listes électorales, Rama Yade encourt une peine d’inéligibilité.
Son avocat, Me Antonin Levy voit lui dans cette affaire judiciaire une manière "de rendre inéligible sa cliente afin de l’empêcher de se présenter aux élections municipales en 2014".