PERSONA NON GRATA – Rien ne va plus entre le député et maire UDI de Neuilly-sur-Seine, ancien fief de Nicolas Sarkozy, et l’UMP. Au point que Jean-Christophe Fromantin veut partir aux municipales en tant que candidat "sans étiquette". Pour cela, il a même lancé un label : celui des "candidats libres".
Si libre, Jean-Christophe Fromantin, qu’il affirme au Parisien de ce jeudi 12 décembre avoir refusé d’accueillir Jean Sarkozy, fils de, sur sa liste. "C’est vrai", confirme-t-il, la requête lui a été formulée.
Pour autant, il ne compte pas l’accepter, semble-t-il :
Mais à compétences égales, moi, je prends les plus loyaux.
Une référence au soutien, temporaire, du fils de l’ancien chef de l’Etat au candidat de l’Elysée en 2008 pour Neuilly, David Martinon. Une élection finalement remportée par… Jean-Christophe Fromantin après le désistement de David Martinon.
Et Jean-Christophe Fromantin de poursuivre :
Ce sont ceux qui tractent avec moi depuis 2007 dans le froid, sans rien demander, qui seront sur ma liste.
Je choisirai ceux qui sont avec moi depuis le début plutôt que celui qui arrive au dernier moment et qui, sous prétexte qu’il est proche de telle ou telle personne, devrait intégrer mon équipe.
Le message est clair et limpide pour le fils de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui conseiller général des Hauts-de-Seine.
BONUS TRACK : MEME PAS PEUR DE MAM
Elle devait annoncer sa décision de manière imminente. Finalement, Michèle Alliot-Marie réfléchit toujours : candidate aux européennes dans sa région d’élection, le Sud-Ouest, ou candidate de l’UMP pour récupérer la mairie de Neuilly face à Jean-Christophe Fromantin ?
Si elle a bien été sollicitée, comme le confirment Patrick Ollier et Roger Karoutchi au Parisien, Michèle Alliot-Marie n’impressionne pas le sortant UDI. Aussi déclare-t-il au quotidien :
Je n’ai pas peur d’elle. Ils ont plus à perdre en faisant cela, parce le parachutage ne réussit jamais. Surtout si c’est pour débarquer trois mois avant les élections.