LE TWEET DU JOUR - Nadine Morano a une idée. L'ancienne ministre veut que Nicolas Sarkozy devienne président de l'UMP. Plus exactement président d'honneur, en tant qu'ancien président de la République, aux côtés de Jacques Chirac.
L'ancienne députée de Meurthe-et-Moselle s'est rendue dimanche à une réunion de jeunes militants UMP (voir ici une photo souvenir ) pour soutenir Jean-François Copé, dans la bataille pour la présidence de l'UMP.
L'occasion pour cette fervente sarkozyste de parler aussi du rôle de Nicolas Sarkozy dont on sait seulement qu'il prépare des conférences à l'étranger :
Campus jeunes Lorraine : je souhaite que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy soient Présidents d'honneur de l'UMP
— Nadine Morano (@nadine__morano) Septembre 23, 2012
L'Est Républicain précise que Nadine Morano a demandé lors de ce rassemblement régional des jeunes populaires de Lorraine, qui se tenait très exactement à Ville-en-Vermois, près de Nancy : "Nous avons deux présidents issus de notre famille politique. Je souhaite qu’ils soient mis à l’honneur."
Une réunion militante au cours de laquelle Nadine Morano a également lancé, selon le compte Twitter des Jeunes UMP de Haute-Saône :"Nicolas Sarkozy m'a demandé de vous transmettre un message : il n'a que la France à cœur".
L'ancien ministre Laurent Wauquiez était lui l'ambassadeur de François Fillon.
Une scène vraiment sympa et originale #CampusUMP#Lorrainetwitter.com/laurentwauquie…
— laurent wauquiez (@laurentwauquiez) Septembre 23, 2012
[Mise à jour - 17H] Contactée par Le Lab, la trésorière de l'association des Amis de Nicolas Sarkozy précise : "j'ai eu Nicolas Sarkozy au téléphone il y a une semaine. Il m'a répété à quel point cela avait été important pour lui de sentir la ferveur des jeunes dans la campagne présidentielle. On a aussi évoqué les sondages, très mauvais pour Hollande, de mieux en mieux pour lui".
Nadine Morano assure alors avoir eu l'idée, seule, samedi 22 septembre, de proposer que Nicolas Sarkozy devienne président d'honneur du parti. "C'est une initiative personnelle. Je n'en ai parlé ni à Nicolas Sarkozy, ni à Jean-François Copé. Mais quand je vois les jeunes crier son nom aujourd'hui lors des meetings, je pense que c'est une idée assez légitime."