NKM prie Copé de s’expliquer sur le "cas" Buisson

Publié à 11h09, le 27 juin 2012 , Modifié à 11h55, le 27 juin 2012

NKM prie Copé de s’expliquer sur le "cas" Buisson
Jean-François Copé et Nathalie Kosciusco-Morizet. (Maxppp)

PHASE II - Après avoir critiqué, dimanche 24 juin, Patrick Buisson, l'influent conseiller de Nicolas SarkozyNathalie Kosciusco-Morizet a demandé au patron de l'UMP Jean-François Copé de prendre ses distances avec lui, mercredi 27 juin, sur Europe 1

  1. NKM : "On a besoin de savoir si la ligne Copé, c'est la ligne Buisson"

    Sur europe1.fr

    (à partir de 7'20")

    Quelques jours après avoir critiqué Patrick Buisson, conseiller de Nicolas Sarkozy, qu'elle a accusé d'avoir voulu "faire gagner Charles Maurras" (figure de l'extrême-droite) plutôt que l'ancien président de la République, Nathalie Kosciusko-Morizet a demandé à Jean-François Copé de s'en détacher. 

    Interrogée à l'antenne d'Europe 1, mercredi 27 juin, l'ancienne porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy a expliqué :

    Pendant la campagne il y a eu des débats internes. Ces débats internes n'auraient aucun intérêt aujourd'hui s'ils n'étaient pas en train de se reproduire à l'intérieur de l'UMP.

    Allusion directe au débat sur la stratégie d'alliance de l'UMP avec le Front national qui a divisé dans les rangs du parti, pendant la campagne des législatives, et continue de diviser. 

    Patrick Buisson est, je crois, conseiller de l'UMP.

    Je voudrais entendre Jean-François Copé sur le sujet.

    Elle a ajouté : 

    On a besoin de savoir si la ligne Copé, c'est la ligne Buisson.

    Parallèlement, un "confidentiel", publié dans l’édition du 27 juin du Canard Enchaîné, affirme que la société de conseils de Patrick Buisson, Publifact, est un prestataire de l’UMP, à hauteur de 400.000 euros.

    Dimanche 24 juin, Nathalie Kosciusko-Morizet avait expliqué qu'elle pourrait briguer la présidence à l'UMP : 

    Si mes idées n'étaient pas reprises, je ne m'interdirais pas de les porter devant les militants.

    Dans son livre "Le Front antinational" publié avant les élections cantonales de 2011, elle expliquait qu'elle n’hésiterait pas à voter PS pour bloquer la route au FN.

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