TON ÉCHEC AU SÉNAT, ON EN PARLE ? - Nathalie Kosciusko-Morizet ne cesse de le répéter depuis qu'elle s'est qualifiée de "tueuse"dans une interview à NBC , elle tient en horreur l'hypocrisie. "J'ai pas de talent pour l'hypocrisie", déclare-t-elle ce 2 août sur RTL. "Et même si je voulais, je pourrais pas", par dessus le marché.
Alors quand son intervieweur Philippe Corbé lui rappelle que l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a dit sur Twitter son désaccord avec sa vision du milieu politique et des "tueurs" qui le composent, Nathalie Kosciusko-Morizet ressort les vieux dossiers, sur le mode "souviens-toi Jean-Pierre".
NKM revient sur l'année 2008, lors de laquelle Jean-Pierre Raffarin a vu la présidence du Sénat lui passer sous le nez , au profit de Gérard Larcher. Oui, la politique est un monde de tueurs, estime-t-elle :
"Jean-Pierre Raffarin le sait très bien puisqu'il a été victime de ça.
"
Le Sénat est souvent décrit comme l'un des lieux de pouvoir les plus opaques, où les négociations de couloir vont bon train, où les manoeuvres ont pignon sur rue. NKM confirme :
"Un des milieux les plus florentins, c'est le Sénat. La campagne pour l'élection du Sénat, c'est un truc insensé.
Tous les sénateurs disent à chacun des candidats qu'ils voteront pour lui et puis le jour venu, il y en a manifestement la moitié qui ne l'ont pas fait.
"
Voir la vidéo à 7'20 :
En 2008, Jean-Pierre Raffarin a effectivement du subir une épreuve de taille. Alors qu'il affrontait Gérard Larcher pour la présidence du Sénat lors d'une primaire, l'ancien Premier ministre , qui revendiquait le soutien de Nicolas Sarkozy, s'est fait battre au premier tour. Beau joueur, il avait qualifié le match de "belle finale".