Nicolas Dupont-Aignan, l'ancien candidat à la présidentielle et député souverainiste, raille Bernard Arnault, dans une interview publiée par Ragemag.fr, et mise en ligne le 16 octobre 2012.
En septembre 2012, la presse révèle la demande de nationalité belge du patron de LVMH, ce qui provoque un tollé. Face à cela, Nicolas Dupont-Aignan avance :
Ma thèse est très claire : j’estime que l’État républicain doit être beaucoup plus ferme vis-à-vis des délinquants, des trafiquants et des fanatiques.
Ce faisant, il rendra service à ceux qui sont d’origine étrangère. Pour la plupart ce sont des gens biens et souvent plus patriotes que d’autres, Français depuis plusieurs générations.
Je ne vois pas en quoi M. Arnault est moins racaille que le petit trafiquant de la cité.
Il dénonce également l'absence de référendum sur le traité budgétaire européen, traité auquel il est opposé. Et déclare :
Nous sommes dans une fausse démocratie. La démocratie d’un lander allemand.
Quant à un dialogue avec le FN, Nicolas Dupont-Aignan n'y est pas opposé. Il l'avait déjà évoqué, début septembre... et avait été pris en flagrant délit de "un pas en avant, un pas un arrière" sur cette idée : un dialogue, oui, mais avait dû préciser sur "une ligne républicaine irréprochable."
Sur Ragemag.fr, il précise donc d’emblée la condition d'un rapprochement des patriotes, de droite à gauche :
Il faut que chacun fasse un pas pour sortir de sa boutique. Celle qui doit faire le pas le plus important, c’est Marine Le Pen, pour abandonner ce qui n’est pas acceptable en République
[...] Bien sûr, le FN peut encore monter en cultivant ce réflexe identitaire, mais il ne pourra pas gouverner. Or moi je préfère qu’il y ait alliance des patriotes sur une ligne républicaine irréprochable pour sauver la France