"Les classes dirigeantes françaises sont des collabos". C'est ce qu'a affirmé ce lundi soir sur Europe 1 Nicolas Dupont-Aignan.
Le président de Debout la République évoquait à l'antenne dans Europe 1 Soir la situation d'Arnaud Montebourg, dont il avait par le passé tressé des louanges,
L'ancien candidat à l'élection présidentielle explique sa vision du pouvoir aujourd'hui en place :
Dans la vie, il y a les résistants et les collabos. Et les classes dirigeantes françaises sont des collabos.
Et pour Nicolas Dupont-Aignan, le ministre du Redressement productif est un résistant. "Arnaud Montebourg a compris ce que je pense avoir compris. C'est que la mondialisation sauvage est en train de détruire toute la dignité de l'homme", affirme-t-il.
Mais le député-maire de Yerres voit comme un problème la participation d'Arnaud Montebourg au gouvernement :
Mais le problème d'Arnaud Montebourg c'est qu'il participe à un gouvernement qui accepte cette mondialisation sauvage. Il est un alibi, étant un alibi sa parole est totalement décrédibilisée.
Poursuivant sa métaphore de la Seconde guerre mondiale, il estime que :
Un résistant ne peut pas être à Vichy et en même temps à Londres.
Et il apporte une définition des "collabos" : "La classe dirigeante française qui croit que en étant soumis à la mondialisation elle sauve l'essentiel. Elle ne sauve rien du tout", lance Nicolas Dupont-Aignan.