Dupont-Aignan révolté par la création du mouvement "Debout la gauche", qu'il accuse de plagiat

Publié à 11h20, le 05 janvier 2016 , Modifié à 11h22, le 05 janvier 2016

Dupont-Aignan révolté par la création du mouvement "Debout la gauche", qu'il accuse de plagiat
© JACQUES DEMARTHON / AFP

COPYRIGHT - Nicolas Dupont-Aignan est vent debout (vous l'avez). Son parti a un nom et il y tient. Debout la République est ainsi devenu Debout la France et n'essayez pas d'investir le terrain de la politique solidement plantée sur ses deux pieds. De jeunes imprudents de gauche s'apprêtent à connaître le courroux du leader souverainiste pour avoir franchi la ligne jaune.

Comme le rapporte Nice Matin lundi 4 janvier, la création du mouvement Debout la Gauche a réveillé la bête. Nicolas Dupont-Aignan est profondément choqué par l'utilisation d'une partie du nom de SON parti par ces "trois jeunes gens de gauche", comme les présente le quotidien (Cécile Muschotti (PS) tête de liste varoise aux régionales, Christophe Pierrel (PS) tête de liste dans les Hautes-Alpes et chef de cabinet adjoint de François Hollande à l'Élysée et l’Azuréen Ladislas Polski (MRC)). NDA fulmine :

 

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Le nom Debout la Gauche va créer une confusion évidente dans l’esprit des électeurs !

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Précisant que Debout la France est "une marque déposée à l'INPI", l'ancien candidat à la présidentielle annonce donc avoir saisi les avocats de sa formation politique "afin de déterminer les suites à donner pour s’opposer à l’exploitation de cette dénomination qui présente des similitudes flagrantes inacceptables".

À noter que cette réaction n'est pas une première pour Nicolas Dupont-Aignan. Au mois de septembre dernier, c'est sur la route de Jean-Marie Le Pen qu'il s'était dressé (vous l'avez aussi). À l'époque, le président d'honneur du FN, tout à son combat contre sa présidente de fille, venait d'annoncer le lancement de son propre mouvement, "le rassemblement bleu blanc rouge". Hop hop hop, on ne la fait pas au président de DLF, qui avait aussitôt publié un communiqué :

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Jean-Marie Le Pen a annoncé, aujourd'hui, à Marseille, vouloir créer un "Rassemblement Bleu Blanc Rouge". Cette action est impossible. J'ai déposé, auprès de l'INPI, en 2012, en mon nom et en celui de Debout la France l'appellation "Rassemblement Bleu Blanc Rouge".



J'ai toujours été résolu à ne pas laisser nos emblèmes nationaux devenir le monopole d'un parti extrémiste. Je me félicite donc que Jean Marie le Pen ne puisse pas récupérer nos couleurs pour satisfaire ses petites ambitions politiciennes et assouvir une vengeance personnelle contre sa fille. Ils (sic) est évident que je ne laisserai pas Jean-Marie Le Pen utiliser notre nom.

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Depuis, nous n'avons pas eu de nouvelles de cette bataille judiciaire. La détermination de Nicolas Dupont-Aignan à défendre ce qui est à lui est en tous cas intacte.

Cette fois-ci, la faute pourrait bien en incomber à Stpéhane Le Foll, comme le précise encore Nice-Matin :

 

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L’expression 'debout la gauche' avait été lancée comme un slogan par Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, lors du meeting des régionales en décembre à La Seyne où le ministre de l’Agriculture était venu soutenir la liste socialiste menée par Christophe Castaner.

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Du rab sur le Lab

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