BIENVENUE – " Ce qui m’intéresse, ce n’est pas tant ce que va faire Delphine Batho [la ministre de l’Ecologie], c’est ce que Jean-Marc Ayrault et Pierre Moscovici ont en tête.". Ne lui demandez pas de s’abaisser à parler écologie avec la ministre de l’Ecologie, Nicolas Hulot a d’autres envies en tête, et les détaillait, ce mardi 26 juin, sur Europe 1.
"Cela ne va pas être la révolution écologique demain matin"
Sur europe1.fr
Les Verts sont plus puissants que jamais. Ils disposent d'un groupe parlementaire à l'Assemblée, d'un groupe au Sénat et deux de ses membres, Cécile Duflot et Pascal Canfin, sont au gouvernement.
Interrogé mardi 26 juin au matin sur Europe 1 sur cet état de fait, Nicolas Hulot se montre pourtant très sceptique :
Oui...enfin bon… Cela va pas changer, cela ne va pas être la révolution écologique demain matin . Tout dépend [de ce qu'ils vont faire de] leur présence au gouvernement.
Une présence saine et souhaitable car ils sont les seuls porteurs de la voix de l’écologie.
Mais est-ce une façon de contraindre leurs voix ou de donner de la voix ? Seul l’avenir le dira.
Le candidat malheureux à la primaire écolo poursuit :
Moi, ce qui m’intéresse, ce n’est pas tant ce que va faire Delphine Batho, [la ministre de l'Écologie, ndlr]. Pour l’instant j’attends de voir et je pense que je la rencontrerai comme j’ai rencontré Nicole Bricq [première ministre de l'Écologie du gouvernement Ayrault].
Ce qui m’interesse, c’est ce que Jean-Marc Ayrault, ce que Pierre Moscovici [le ministre de l'Économie] ont en tête. C’est là qu’est la clé de tout.
L'ancien animateur de TF1 avait fait savoir le 20 juin qu'il n'avait pas voté pour Eva Joly au premier tour de la présidentielle mais pour Jean-Luc Mélenchon.
Voici l'interview de Nicolas Hulot en intégralité :