Prostitution : le paradoxe de Najat Vallaud-Belkacem

Publié à 09h44, le 26 juin 2012 , Modifié à 09h44, le 26 juin 2012

Prostitution : le paradoxe de Najat Vallaud-Belkacem
Najat Vallaud-Belkacem, à Lyon le 25 novembre 2011 (Maxppp)

La ministre des droits des femmes veut, au niveau national, une abolition de la prostitution.

Au niveau local, à Lyon, la même Najat Vallaud-Belkacem vote des subventions à des associations réclamant un statut des travailleurs du sexe. Une information que révèle le site Rue89Lyon .

  1. Subventions à des associations de défense des prostituées

    Sur http://www.rue89lyon.fr

    C’est l’opposition lyonnaise qui profite des dernières déclarations de Najat Vallaud-Belkacem sur une abolition de la prostitution, pour pointer le paradoxe.

    A Lyon, où elle est adjointe au maire PS, Denis Broliquier, maire divers droite du 2e arrondissement accuse, cité par Rue89Lyon :

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    La même Najat Vallaud-Belkacem, élue à la Ville de Lyon, vote depuis des années des subventions à des associations qui réclament un statut des travailleurs du sexe, comme le font beaucoup d’autres collectivités d’ailleurs.

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    Un paradoxe pour la ministre des Droits des femmes. Son opposant local pointe d’ailleurs l’impossibilité d’une telle mesure :

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    Dans le cadre de la pénalisation du racolage passif par exemple, la justice ne suit pas. Et aujourd’hui, la Ministre des droits de la femme annonce vouloir faire disparaitre la prostitution.

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    Dimanche 24 juin, l’actrice Sylvie Testud a déjà critiqué la proposition de la ministre sur Twitter :

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    Interdire la prostitution c'est mettre des femmes en péril. Reconnaissez les, si vous voulez les protéger.

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    Et pour une définition précise des différents régimes, Le Lab vous recommande cet article du Monde (édition abonnés).

Du rab sur le Lab

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