Nicolas Sarkozy assure au juge Gentil que les Bettencourt ne lui ont "jamais donné un sou"

Publié à 20h53, le 23 novembre 2012 , Modifié à 20h53, le 23 novembre 2012

Nicolas Sarkozy assure au juge Gentil que les Bettencourt ne lui ont "jamais donné un sou"
Nicolas Sarkozy dans son bureau alors qu'il était encore président de la République (Maxppp).

PREMIERES FUITES - Sud-Ouest révèle, vendredi 23 novembre, les premiers extraits de l’audition de Nicolas Sarkozy devant le juge Gentil, jeudi 22 novembre. De la supposée vulnérabilité de Liliane Bettencourt à l’éventuel financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007.

Gros coup  pour Sud-Ouest qui s’est procuré l’intégralité des procès verbaux de l’audition de Nicolas Sarkozy devant le juge Jean-Michel Gentil, jeudi 22 novembre.

Avant de publier, samedi 24 novembre, l’intégralité des "phrases les plus marquantes", le quotidien régional a mis en ligne les "trois phrases clés extraites de ces douze heures d'audition" que voici :

> Sur la supposée vulnérabilité de Liliane Bettencourt : 

Quand je la vois, je n'aperçois aucun signe apparent de cela... Elle est bien habillée, elle ne bégaie pas. Elle ne dit aucune invraisemblance.

> Sur son audition devant le juge, une premier pour lui : 

En 36 ans de vie politique, c'est la première fois que je suis convoqué dans un cabinet d'instruction, c'est une épreuve.

> Sur un éventuel financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007 par la milliardaire : 

Je connais les Bettencourt depuis 28 ans et j'en ai 57. J'ai fait cinq campagnes municipales à Neuilly : ils ne m'ont jamais donné un sou et je ne leur en ai jamais demandé.

 

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