SOUTIENS – Dès l’annonce de la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse, toute la sarkozie a volé au secours de l’ancien président. Mais aussi Jean-François Copé et François Fillon, tous deux mus par l’idée d’être le candidat de la droite à la présidentielle de 2017. Deux ambitions contradictoires avec un éventuel retour de Nicolas Sarkozy dans le jeu politique.
C’est bien pour cela que les réactions de soutien des deux rivaux qui se sont battus pour la présidence de l’UMP ont "amusé" l’ancien chef de l’Etat, selon Le Figaro.
Ainsi Nicolas Sarkozy s’est-il "exclamé" :
Ils ne pouvaient pas faire autrement.
Pour autant, Brice Hortefeux, un très proche de Nicolas Sarkozy, estime quant à lui que "ce genre d’événements permet de ressouder un peu plus à chaque fois l’UMP et la droite derrière lui". Ou l’art de voir le verre à moitié plein.
Cet article du Figaro, intitulé "Nicolas Sarkozy ne veut pas mettre d’huile sur le feu", révèle également que le néo-retraité de la politique a envisagé un passage télévisé sur TF1 pour livrer sa réaction. Une option "écartée pour ne pas solidariser le corps judiciaire autour du juge Gentil", ajoute le quotidien.
>> [Bonus track] Pour Sarkozy, Guaino est allé trop loin
L’un des premers proches de Nicolas Sarkozy à réagir dans les médias, Henri Guaino s’est emporté sur Europe 1 contre le juge Gentil, le critiquant avec virulence et lui demandant de présenter ses preuves aux Français.
Mais, selon Le Figaro, Nicolas Sarkozy juge que son ancienne plume, devenu député UMP des Yvelines, est allé trop loin.
Et "un proche" de l’ancien locataire de l’Elysée de regretter :
Il a fourni à Taubira le prétexte dont elle avait besoin pour réagir.