C’est acté. En 2018, la Xe édition des Gay games se déroulera à Paris. Soutenue aussi bien par le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) que par 23 fédérations sportives ou encore par Jean-Marc Ayrault, Aurélie Filippetti et Jean-Paul Huchon, Paris a été élue à Cleveland face à Londres . Une revanche sur les JO perdus face à la capitale britannique.
Candidate de l’UMP à la mairie de Paris pour les municipales 2014, Nathalie Kosciusko-Morizet s’est aussitôt réjouie de cette nouvelle sur Twitter.
Les #GayGames à Paris ! Félicitations à toute l'équipe de @ParisGames2018 et rendez-vous en 2018 pour une grande fête du sport ! — N. Kosciusko-Morizet (@nk_m) October 7, 2013
Or, lorsque le sujet a été évoqué en Conseil de Paris, en mars 2013, et que la ville a attribué une subvention de 20 000 euros à l’association Paris 2018 "afin de préparer un dossier de candidature pour l’organisation à Paris des Gay Games en 2018", les élus de l’UMP Paris s’y sont opposés.
Ce qu’a relevé avec délectation le groupe Front de gauche au Conseil de Paris. Et que notait sur Twitter à l’époque son chef de file, Ian Brossat :
Au #ConseildeParis, l'UMP refuse de voter une délib pour la candidature de Paris aux Gay Games. Ils n'aiment pas le sport, sans doute... — Ian Brossat (@IanBrossat) March 26, 2013
A l’époque, en pleins débats sur le mariage homosexuel, David Alphand, élu UMP du 16e arrondissement, dénonçait les risques de dérive "communautariste" de cet événement.
Ainsi déclarait-il :
"Une grande agglomération urbaine court un péril majeur qui est celui du communautarisme. Souhaitons-nous une évolution à l’américaine ?
"
Un argument repris ce 8 octobre par le Parti chrétien démocrate de Christine Boutin.