Non-cumul des mandats : les sénateurs, mauvais élèves du PS

Publié à 06h45, le 02 octobre 2012 , Modifié à 06h47, le 02 octobre 2012

Non-cumul des mandats : les sénateurs, mauvais élèves du PS
Le Sénat français, en novembre 2011 (photo Reuters)

DEADLINE – Une majorité de sénateurs socialistes ne s’est pas mis en règle concernant le cumul des mandats comme l’avait demandé Martine Aubry, traitée de "menteuse" par l’un des questeurs de la haute assemblée.

Depuis lundi 1er octobre, la deadline est dépassée. Les députés et sénateurs PS, qui s’y étaient engagés, devaient se mettre en règle avec la promesse du parti de ne plus cumuler mandat parlementaire et exécutif local. 

D’après Public Sénat, qui "a cherché à joindre tous les sénateurs du groupe socialiste", et "notamment ceux élus lors du dernier renouvellement de septembre 2011", les sénateurs PS sont à la traîne. Plus encore que les députés.

Et conformément à ce que déclarait, lundi 1er octobre à Libération, un cadre du PS, peu de sénateurs ont respecté la règle. Selon les décomptes de Public Sénat, ainsi, 36 élus (de 2011) de la chambre haute sont encore en situation de cumul.

"Il est clair qu’il est difficile, voire très difficile de trouver un sénateur qui a déjà quitté son mandat local", écrit le site d’information parlementaire.

Et le sénateur de Moselle, également questeur, Jean-Marc Todeschini, d’attaquer Martine Aubry pour se justifier, se défendant d’avoir signé la missive de l’ancien première secrétaire

Martine Aubry est une menteuse.

Elle n’a pas reçu de lettre des sénateurs, du moins pas de ceux de la Moselle.

On a été investis sans signer de lettre.

Du rab sur le Lab

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