Nos "courageux militants au crâne rasé" par Jean-Marie Le Pen

Publié à 06h50, le 06 juillet 2012 , Modifié à 07h03, le 06 juillet 2012

Nos "courageux militants au crâne rasé" par Jean-Marie Le Pen
Jean-Marie Le Pen le 6 juin 2012 (Maxppp)

Lorsqu'il est interviewé Outre-Manche, Jean-Marie Le Pen se lâche. Dans les colonnes du Times ce 6 juillet, le président d'honneur du Front national analyse l'évolution de son parti, notamment la "dédiabolisation" instaurée par sa fille:

"La stratégie de Marine est de fournir à nos adversaires le moins d'angles d'attaques possibles. Par exemple, tous ces courageux et dynamiques militants qui se sont fait remarquer parce qu'ils avaient le crâne rasé ont été écartés."

Autre explication selon lui à la dédiabolisation du FN : Marine est "une femme", une "petite bourgeoise" qui passe mieux auprès de l'élite parisienne.

  1. "Ma fille est une petite bourgeoise"

    Sur thetimes.co

    La stratégie de Marine est de fournir à nos adversaires le moins d'angles d'attaque possibles. Par exemple, tous ces courageux et dynamiques militants qui se sont fait remarquer parce qu'ils avaient le crâne rasé ont été écartés.

     

    C'est dans le Times [article payant] que Jean-Marie Le Pen, ce 6 juillet, regrette les "courageux et dynamiques militants au crâne rasé" encore acceptés au Front national avant l'arrivée de sa fille aux commandes.

    Dans une interview au quotidien britannique, le président d'honneur du Front national revient sur la dédiabolisation de son parti, permise par l'arrivée de Marine Le Pen. L'éviction des skinhead en a été l'un des éléments, mais pas seulement.

    Selon Jean-Marie Le Pen, sa fille passe mieux que lui grâce à son côté "petite bourgeoise":

    Je suis un homme du peuple. Je viens d'une famille de paysans et de pêcheurs (...) J'ai été officier dans un régiment de parachutistes, j'ai eu une vie virile, c'est le moins que l'on puisse dire.

    Ma fille, quoi qu'elle puisse en dire, est une petite bourgeoise.

    "Bourgeoise" et "femme", deux éléments clés selon lui pour expliquer le succès de sa fille auprès de "l'élite parisienne". Lui, "grossier et inquiétant" n'avait pas la bonne éducation.

    L'interview au Times est également consacrée à ce qu'il considère comme un "handicap mortel": les "vagues déferlantes" d'immigrés musulmans. Il y affirme que la communauté nord-africaine en France est responsable de la plupart des crimes commis dans le pays.

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