Copé, Fillon, Juppé. Dans une interview au Figaro.fr, publiée le 5 juillet 2012, Brice Hortefeux explique que "au-delà de ces trois personnalités, je rappelle que l'élection du futur président de l'UMP doit être un exercice sérieux et la multiplication hasardeuse des candidatures à la candidature ne doit pas la rendre comique".
Un message qui peut s'adresser, entre autres, à Bruno Le Maire, qui a envisagé une candidature si quatre de ces idées n'étaient pas reprise, ainsi qu'à Nathalie Kosciusko-Morizet.
"La multiplication hasardeuse des candidatures ne doit pas rendre [l'élection] comique"
Sur lefigaro.fr
Trois candidatures pour la présidence de l'UMP, pas plus. Dans une interview au Figaro.fr, publiée le 5 juillet, Brice Hortefeux explique qu'il ne veut pas que les candidatures pour la présidence de l'UMP se multiplient :
[...] L'élection du futur président de l'UMP doit être un exercice sérieux et la multiplication hasardeuse des candidatures à la candidature ne doit pas la rendre comique.
Et décline ses préférences, évoquant le nom de trois personnalités : François Fillon, Jean-François Copé et Alain Juppé.
[...] si Jean-François Copé est encore jeune, cela ne m'empêche pas de dire que nous sommes liés depuis plus de vingt ans! Mais si Jean-François Copé est un ami, François Fillon n'est pas un ennemi et je suis également très attentif à ce qu'exprime Alain Juppé.
L'ancien premier ministre François Fillon a été le premier officialiser sa candidature ; Jean-François Copé entretien pour le moment le suspense, déclarant se consacrer à sa fonction d'actuel secrétaire général du parti ; quant à Alain Juppé, il use de circonvolutions et a posé, lundi 2 juillet, ses conditions avant de faire éventuellement acte de candidature.
Eviter la multiplication de candidature hasardeuse est donc le souhait de l'ancien ministre de l'Intérieur.
Un message qui pourrait s'adresser, entre autres, à Bruno Le Maire, qui a expliqué, le 2 juillet, qu'il pourrait être candidat si quatre de ses idées n'étaient pas reprises par les candidats déclarés.
Mais également à Nathalie Kosciusko-Morizet qui avait déclaré le 25 juin, que si sa ligne n'était pas reprise, elle pourrait se lancer.