Notre-Dame-des-Landes : le Premier ministre Jean-Marc Ayrault met la pression sur EELV

Publié à 13h28, le 23 février 2014 , Modifié à 15h34, le 23 février 2014

Notre-Dame-des-Landes : le Premier ministre Jean-Marc Ayrault met la pression sur EELV
Jean-Marc Ayrault, en avril 2012. (Maxppp)

"EELV doit sortir de l’ambiguïté." Sans ambages, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a confié à Presse-Océan que le parti écologiste, dont plusieurs élus ont manifesté samedi 22 février à Nantes contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, devait clarifier sa position.

Car la manifestation des opposants au projet d’aéroport a dégénéré. Ce que Manuel Valls qualifiait de "guérilla urbaine" alors que la ministre du Logement, Cécile Duflot, avait expliqué que si elle n'était pas ministre, elle soutiendrait "plutôt deux fois qu'une" les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes se disant "de cœur avec eux". Avant de dénoncer elle aussi les échauffourées.

Jean-Marc Ayrault, qui a fermement condamné les violences, a développé auprès de Presse-Océan :

Ces violences sont inacceptables dans un état de droit. Tous ceux qui exercent des responsabilités publiques doivent condamner les squatteurs de la Zad, organisateurs délibérés de ces violences.

L’opposition, quant à elle, n’a pas manqué de souffler sur les braises, s’interrogeant sur le maintien des ministres écolos, Pascal Canfin et Cécile Duflot, au gouvernement, et parlant de "guérilla urbaine au gouvernement".

[Edit 15h30] EELV répond à Ayrault

Europe Ecologie-Les Verts "a toujours dénoncé les actes de violence", a affirmé à l'AFP sa numéro un Emmanuelle Cosse. "On a toujours dénoncé les actes de violence donc les choses sont très simples", "il n'y a aucune ambiguïté de la part d'EELV", a déclaré la patronne des Verts, soulignant que son parti avait condamné dès samedi soir les violences à Nantes dues à des "éléments perturbateurs".  

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