La manifestation des opposants à l’aéroport de Notre-Dames-des-Landes, samedi 22 février, a ensuite dégénéré en raison de l’affrontement entre un milliers de "casseurs" et les forces de l’ordre.
"Une véritable guérilla urbaine", a dénoncé le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, appelant la justice à poursuivre "ceux qui ont voulu saccager" :
"Cette manifestation s’est transformée en véritable guérilla urbaine échappant à ses organisateurs. Il n’est pas admissible qu’on se livre à de telles exactions et à de telles violences. Cela doit être condamné fermement et par tous et la justice poursuivra tous ceux qui ont ainsi voulu saccager.
"
Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs qualifié d'"inadmissible"la "violence venant de cette ultra-gauche, de ces Black Bloc, qui sont originaires de notre pays mais aussi de pays étrangers".
Le Premier ministre, et ancien maire de Nantes, a de son côté condamné "avec la plus grande fermeté" :
Manifestation à Nantes - le Premier ministre condamne "avec la plus grande fermeté" les "violences inacceptables"pic.twitter.com/2lbXSwkvEn
— Matignon (@Matignon) 22 Février 2014
Quant à Cécile Duflot, qui a renouvelé son soutien aux opposants au projet d’aéroport , elle s’est positionné sur la ligne de son parti, et a retweeté le message d’Emmanuelle Cosse, patronne d’EELV, condamnant également les "actes de violence", qu’elle oppose aux milliers de "manifestants pacifistes" :
"Cela dessert notre cause", a déploré le coprésident du groupe écolo à l’Assemblée, François de Rugy, ce dimanche 23 février sur i>Télé.