Publié à 10h44, le 19 août 2012 , Modifié à 11h04, le 19 août 2012

Nouvelle charge de Jean-Luc Mélenchon contre François Hollande

MISSILES - Jean-Luc Mélenchon est de retour. Et il a un message pour François Hollande. L'ancien candidat du Front de gauche tire à boulets rouges sur le président de la République dans une interview parue ce dimanche dans les colonnes du Journal du dimanche.

Mercredi, le candidat éliminé d'Hénin-Beaumont signifiait par un long billet de blog son retour après un long voyage en Amérique du Sud.

  1. "Un normal à la place d'un agité et tout serait dit"?

    Sur lejdd.fr

    Les mains sur les hanches et le regard déterminé, Jean-Luc Mélenchon a posé samedi 18 août sur le pont du canal Saint-Martin, à Paris, avant d'accorder une interview au Journal du Dimanche.

    Son air guerrier se retrouve dans l'interview de rentrée qu'il accorde au "quotidien du dimanche". Quand le JDD lui demande son analyse sur les cent premiers jours du nouveau président de la République, François Hollande prend cher : 

    Cent jours pour presque rien.

    Hollande a désamorcé le contenu insurrectionnel du vote de la présidentielle. ll l'a dilué dans les sables des plages du Var.

    Comme si l'élection s'était résumée à une question de personnnes : un normal à la place d'un agité et tout serait dit. Eh bien, non.

    Concernant le traité budgétaire européen sur lequel le Front de Gauche demande un référendum : 

    Hollande est un social-libéral comme ceux qui ont déjà conduit aux désastres grec, espagnol et portugais. 

    Ce n'est pas parce que François Hollande veut être normal que la situation va le devenir.

    Sur les Roms :

    Valls fait du Valls. Mais c'est Hollande le patron, non ?

    Enfin, sur son avenir personnel, après avoir terrassé son spleen, Jean-Luc Mélenchon affirme désormais à ses camarades d'extrême gauche :

    Je suis à la disposition du Front de gauche. Mais pas en qualité de potiche

    Un message au chef des communistes, Pierre Laurent qui déclarait le 12 août, toujours dans les colonnes du JDD, que le Front de Gauche "n'avait pas de leader naturel".