LE DEAL - Jour J pour la nouvelle rencontre entre Jean-François Copé et François Fillon. Les adversaires se sont retrouvés à 11h30 dans les bureaux de l'ancien Premier ministre à l'Assemblée nationale pour discuter référendum, nouveau vote et calendrier. L'entretien s'est terminé peu après 12h30. Dans la foulée, ils se sont retrouvés en fin d'après-midi, pour un rendez-vous qui a pris fin vers 19h30.
>> Mise à jour, lundi 3 décembre, 19h40 : les discussions Fillon-Copé se sont achevées vers 19h30 ce lundi. "Rien n'est tranché", déclarent les fillonistes, les rencontres se poursuivront donc mardi.
(images BFMTV)
Entre temps, le porte-parole de François Fillon, Jérôme Chartier, s'est adressé à la presse mais n'a pas révélé le contenu de leurs discussions :
Ils se sont parlé pendant près d'un heure. La discussion est engagée, elle va se pousuivre cet après-midi.
Il a refusé d'en dire plus sur les avancées entre les deux hommes : "Je ne le sais pas, je ne faisais pas partie de la discussion". Mais a tenu à préciser qu'il n'y avait "aucune pression" de Nicolas Sarkozy derrière leur rencontre :
L'entourage de Nicolas Sarkozy a déjà démenti la possibilité d'un communiquéde sa part.
C'est une discussion sans autre pression que la volonté de sortir de cette tempête.
Avant la rencontre de ce 3 décembre, voici les positions de chacun :
> Jean-François Copé propose un référendum en janvier pour demander aux militants s'ils souhaitent que les statuts de l'UMP soient réformés et qu'une nouvelle élection ait éventuellement lieu au lendemain des élections municipales de 2014. Il demande également à ce que "les équipes dirigeantes en poste en 2016" ne se présentent pas aux primaires.
> François Fillon refuse que le nouveau vote soit si tardif et souhaite que le Comité des sages prévu par les statuts de l'UMP travaillent sur ces modalités.
C'est la deuxième fois que les deux hommes tentent de trouver une issue à la crise de leur parti. Nicolas Sarkozy leur aurait posé un ultimatum : il leur faut trouver une solution à la crise avant le mardi 4 décembre, jour où le groupe parlementaire filloniste siègera pour la première fois à l'Assemblée. Dans le cas contraire, les deux hommes politiques risquent un désaveu public de l'ancien président via un communiqué. Cette dernière information a cependant été démentie par l'entourage de Nicolas Sarkozy et par le porte-parole de François Fillon.
Le 27 novembre, jour de la première rencontre, l'idée d'un référendum a fait son chemin avant d'être stoppée nette : Jean-François Copé a demandé pour préalable à toute négociation la dissolution du groupe parlementaire filloniste. Ce que ce dernier a refusé.