Nucléaire : la fausse querelle

Publié à 20h33, le 28 août 2012 , Modifié à 20h50, le 28 août 2012

Nucléaire : la fausse querelle
Arnaud Montebourg, le 25 août 2012, à La Rochelle. (Reuters)

Notre éditorialiste Olivier Duhamel revient sur la polémique entre Arnaud Montebourg et les Verts. 

Le ministre du redressement productif a vivement fait réagir les écolos de la majorité présidentielle en estimant dimanche 26 août que le nucléaire était une "filière d'avenir". Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a du rappeler, le lendemain, la position du gouvernement. 

  1. Provocation de Montebourg ? Absurde !

    Les socialistes et les écologistes ont eu, ont et auront bien des sujets de désaccord. Ils s'opposent sur le Traité européen, l'exploration du gaz de schiste, le démantèlement des camps de Roms - autant de points qui n'ont pas été tranchés dans l'accord signé entre Europe-Ecologie-Les-Verts et le PS en novembre dernier.

    Le nucléaire est également un fort point de discorde entre eux. Mais celui-là a été réglé, au moins pour la durée du quinquennat, par un compromis : la part du nucléaire dans notre production électrique sera ramenée de 75% à 50% en 2025.

    Arnaud Montebourg n'a donc pas commis la moindre "provocation" en parlant d'une filière d'avenir, puisqu'il n'est pas question d'y renoncer, ni pour notre production nationale ni à l'exportation.

    Se diviser sur un mot, somme toute assez anodin, n'est-ce pas absurde ?

Du rab sur le Lab

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