C’était l’une des dernières mesures fortes du quinquennat de Nicolas Sarkozy : attribuer une "prime de 1000 euros" pour augmenter le pouvoir d’achat et faire partager aux salariés un petit bout des bénéfices de leur entreprise.
"Prime fantôme", "aumône aléatoire", dénonçait en 2011 le député socialiste devenu président de groupe, Bruno Le Roux. A l’été 2012, après être arrivé à Matignon, Jean-Marc Ayrault lui-même annonçait la suppression de cette prime après en avoir parlé avec les partenaires sociaux.
Et pourtant, selon le Figaro de ce mercredi 17 juillet, cette prime – de 420 euros en moyenne selon le quotidien - existe toujours et "s’appliquera bel et bien en 2013".
Justification du ministre du Travail Michel Sapin : cette prime sera révisée dans un cadre plus global.
Ainsi le Figaroécrit, citant Michel Sapin :
La question sera remise sur la table dans le cadre de la réforme globale de la participation financière et de l’épargne salariale qui est en cours.