Il veut faire profil bas. Se faire un peu oublié. Plusieurs mois désormais après sa démission du gouvernement, Jérôme Cahuzac reste au cœur de l’actualité politique. Il y a d’abord eu le débat sur le projet de loi sur la transparence, souvent appelé loi Cahuzac, au cours duquel son (mauvais) exemple a été cité à de nombreuses reprises.
Et puis il y a la "commission Cahuzac" menée par les députés. Et suite au passage à la casserole de trois ministres – Christiane Taubira, Manuel Valls et Pierre Moscovici -, le 16 juillet, l’ancien ministre du Budget a livré, au Figaro, son ras-le-bol.
Ainsi, dans le quotidien du 17 juillet, Jérôme Cahuzac confie :
Je ne veux plus apparaître.
Je ne veux plus que l’on parle de moi.
S’il souhaite rester un peu dans l’ombre, "un proche" raconte au Figaro qu’il "a du mal à se faire à l’idée que la vie politique est finie pour lui".
Et ce, d’autant plus qu’il continue, selon le quotidien, à cultiver ses réseaux parlementaires et à "donner et recevoir beaucoup d’appels". Pas forcément le meilleur moyen pour que l’on ne parle plus de lui.