Après les auditions de Taubira, Valls et Moscovici à l'Assemblée, Jérôme Cahuzac ne veut plus que l’on parle de lui

Publié à 06h43, le 17 juillet 2013 , Modifié à 06h43, le 17 juillet 2013

Après les auditions de Taubira, Valls et Moscovici à l'Assemblée, Jérôme Cahuzac ne veut plus que l’on parle de lui
Jérôme Cahuzac. (Capture d'écran)

Il veut faire profil bas. Se faire un peu oublié. Plusieurs mois désormais après sa démission du gouvernement, Jérôme Cahuzac reste au cœur de l’actualité politique. Il y a d’abord eu le débat sur le projet de loi sur la transparence, souvent appelé loi Cahuzac, au cours duquel son (mauvais) exemple a été cité à de nombreuses reprises.

Et puis il y a la "commission Cahuzac" menée par les députés. Et suite au passage à la casserole de trois ministres – Christiane Taubira, Manuel Valls et Pierre Moscovici -, le 16 juillet, l’ancien ministre du Budget a livré, au Figaro, son ras-le-bol.

Ainsi, dans le quotidien du 17 juillet, Jérôme Cahuzac confie :

Je ne veux plus apparaître.

Je ne veux plus que l’on parle de moi.

S’il souhaite rester un peu dans l’ombre, "un proche" raconte au Figaro qu’il "a du mal à se faire à l’idée que la vie politique est finie pour lui".

Et ce, d’autant plus qu’il continue, selon le quotidien, à cultiver ses réseaux parlementaires et à "donner et recevoir beaucoup d’appels". Pas forcément le meilleur moyen pour que l’on ne parle plus de lui.

 

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