Parrainages : c'est le bluff final

Publié à 12h19, le 16 mars 2012 , Modifié à 13h12, le 16 mars 2012

Parrainages : c'est le bluff final
François Amanrich, en 2007 (à gauche) et Patrick Bourson, en 2008. (Maxppp)

Deux hommes pourraient créer la surprise et avoir leur bulletin de vote le 22 avril prochain. François Amanrich affirme disposer des 500 parrainages nécéssaires ; Patrick Bourson, lui, dit les avoir mais renoncerait à se présenter.

  1. Patrick Bourson : 500 parrainages, mais pas de candidature à la présidentielle

    Sur lest-eclair.fr

    Patrick Bourson, proche de la famille Le Pen et ancien adhérant du FN, a annoncé mercredi 14 mars dans l’Est éclair avoir les 500 parrainages nécéssaires pour se participer à l'élection présidentielle, mais qu’il ne présenterait pas. Là où d’autres les cherchent désespérément. L'Est éclair explique ses raisons : 

    Conscient qu'il ne pourra pas dépasser 1 à 2 % des suffrages au premier tour de scrutin, conscient aussi qu'il lui faudrait débourser 3 à 4 millions d'euros pour mener une campagne de qualité, il se contentera de montrer les parrainages, mais sans les déposer.

    A moins qu'il ne change d'avis ?

    Grandes lignes de son programme : fermer le Sénat et l’Ena, limiter le nombre de députés à 300, nationaliser des usines, ouvrir des maisons closes et supprimer le permis à point.

    Et s’il ne se présente pas, il appelera à voter Sarkozy au second tour, d’après l’Union :

    Si Hollande est élu, je vends mes affaires et je quitte la France.

  2. François Amanrich aurait ses 500 signatures

    Sur europe1.fr

    Le candidat de l’aléatoire, François Amanrich, aura-t-il un bulletin à son nom le 22 avril ?

    Le candidat, auteur de En finir avec la démocratie, qui veut instaurer le tirage au sort des élus, affirme sur son site avoir les 500 parrainages le vendredi 16 mars. Il confirme sa volonté d’être au "premier tour de l’élection présidentielle de 2012."

    Son programme, dévoilé sur France Soir : simple, il n’en a pas.

    Je ne fais pas de promesses électorales à la population. Je ne suis ni de droite, ni de gauche, ni du centre.

    En clérocratie [système politique basé sur le tirage au sort, ndlr] on défend une idée. Peu importe d'où elle vient, tant qu'elle est bonne on la défend.

    L’homme de 62 avait tenté d’être candidat en 2002 et 2007, en vain... faute de parrainages suffisants.

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