Pas de conflit d'intérêts entre les conférences rémunérées et un mandat d'élu, estime Nathalie Kosciusko-Morizet

Publié à 09h28, le 29 juillet 2013 , Modifié à 09h30, le 29 juillet 2013

Pas de conflit d'intérêts entre les conférences rémunérées et un mandat d'élu, estime Nathalie Kosciusko-Morizet
(BFM TV - RMC)

Non, pour NKM, il n'y pas de problème particulier avec les conférences rémunérées d'élus. Et en particulier avec celle attribuée par le Journal du dimanche à Jean-François Copé. Selon les informations de l'hebdomadaire, le patron de l'UMP a donné une conférence à Brazzaville pour laquelle le JDD avance le chiffre de 30.000 euros. 

Si la gauche critiqure fortement le député-maire de Meaux, Nathalie Kosciusko-Morizet juge qu'il n'y a pas de conflit d'intérêts, sur BFM TV. 

Il n'y a pas de conflit d'intérêts. S'il est invité à une conférence et que les gens souhaitent payer pour cette conférence, c'est un choix personnel qui est fait.

"Je ne comprends pas pourquoi ça donne lieu à une telle polémique, ça n'entre pas en interférence avec ces fonctions", considère la candidate de l'UMP à la mairie de Paris. 

De son côté, elle se défend en revanche d'en donner. "Moi je ne donne pas de conférences payantes", assure-t-elle, garantissant que cette pratique est partagée à droite comme à gauche : 

D'ailleurs il y a beaucoup d'élus de droite et de gauche qui font des conférences de ce genre là.

Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale a quant à lui défendu l'idée quelques minutes plus tôt qu'il fallait interdire aux élus de donner des conférences rémunérées. Et pour attaquer Jean-François Copé, il a fait le parallèle avec la conférence de Brazzaville de 1944 : 

"Le général de Gaulle quand il allait à Brazzaville il avait des idées, monsieur Copé il a un tarif. Monsieur le général de Gaulle quand il allait à Brazzaville il avait une vision, monsieur Copé il a un chèque en repartant." 

Du rab sur le Lab

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